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Mai 30, 2025

Comment fonctionne un moteur de recherche : guide complet

La recherche d'information est une série d'opérations successives visant à fournir une information précise selon des critères définis.

Le critère de recherche est une requête exprimant le besoin d'information de l'utilisateur concernant certaines données.

Le processus de recherche comprend plusieurs étapes :

  • formulation de la requête d'information ;
  • identification de toutes les sources de données possibles ;
  • extraction des informations à partir des ensembles de données trouvés ;
  • présentation des informations obtenues à l'utilisateur pour évaluation (facteurs comportementaux).

Les résultats de recherche se caractérisent par leur pertinence, c’est-à-dire le degré de correspondance des données trouvées à la requête, et leur adéquation, qui est le rapport entre l’information utile et le nombre total de résultats présentés.

La formulation de la requête joue un rôle important pour obtenir des résultats utiles. Dans tout moteur de recherche, il est possible d’affiner la requête grâce à certains outils, réduisant ainsi le champ de recherche. Le choix du moteur de recherche influence également grandement le type d’informations affichées.

En général, tout moteur de recherche repose sur un même algorithme. Il se compose de deux parties : un programme qui collecte et indexe les informations, et un système logiciel qui sélectionne les données en fonction de la requête de l’utilisateur et les classe pour afficher le résultat. Examinons chaque partie plus en détail.

Collecte d’informations et indexation

Le robot d’indexation est un programme qui réalise la fonction principale du moteur : découvrir de nouvelles sources de données (pages web). Comme ce programme navigue librement sur le web, il est souvent appelé "spider" ou "crawler". Son fonctionnement est simple : lorsqu’il arrive sur une page, il recherche les liens vers d’autres pages et visite chacune d’elles en répétant ce processus. Pendant ce temps, il indexe (enregistre les principales informations sur le site dans une base de données) et envoie une copie de chaque page trouvée vers une archive. Il est important de noter que "chaque" page signifie celles qui correspondent aux paramètres de recherche. Avant d’être indexées, les nouvelles pages sont vérifiées contre les virus, erreurs techniques et plagiat. Les pages de mauvaise qualité sont immédiatement exclues. De plus, plus un site contient de liens (internes et externes), plus il sera rapidement indexé.

Collecte d’informations et indexation

Outre les contrôles qualitatifs, il existe des limites quantitatives à l’enregistrement des pages dans l’index. Le moteur de recherche dispose de ressources limitées et ne peut pas scanner instantanément ou même en un mois tous les sites internet. Chaque site dispose donc d’un "budget de crawl" – le nombre de pages que le robot peut explorer à la fois et le nombre maximal de documents indexés depuis ce site. Pour les grands sites, cela peut expliquer les retards dans la mise à jour des données. La solution la plus efficace est la mise en place d’un fichier sitemap.xml. Ce plan de site guide le robot en indiquant quelles pages sont mises à jour fréquemment, quelles pages prioriser pour l’indexation, quelles informations doivent être prises en compte et celles déjà vérifiées.

L’indexation ne se fait jamais instantanément, car le robot ne peut pas parcourir tout le réseau en une seconde. Aujourd’hui, ce processus prend généralement 2 à 3 semaines, et pour des sites bien optimisés et de qualité, cela peut se faire en quelques jours seulement. Vous pouvez vérifier l’indexation de vos pages via Google Search Console.

Réduire le temps d’indexation est essentiel pour la croissance d’un site. Le volume de contenus en ligne augmente constamment, tandis que les moteurs de recherche ne peuvent pas évoluer à la même vitesse. C’est pourquoi, en plus du robot classique, un robot rapide a été développé.

Le robot rapide est un programme dédié à l’indexation des sites fréquemment mis à jour (blogs, portails d’actualité, réseaux sociaux, etc.). Il permet d’afficher en priorité les résultats les plus récents. La différence principale avec le robot classique est que le robot rapide ne tient pas compte des liens. Ainsi, une même page peut être indexée par les deux robots.

Génération des résultats

Examinons la deuxième partie du moteur de recherche, en prenant Google comme exemple.

Après que l’utilisateur ait saisi sa requête, celle-ci est d’abord traitée par un "équilibreur de charge". Il répartit automatiquement les requêtes entre différents clusters (groupes de serveurs), ce qui permet une utilisation efficace des ressources informatiques.

Ensuite, le système vérifie si des résultats préparés existent déjà en cache (mémoire stockant les informations fréquemment demandées). Cela facilite le traitement, car certaines requêtes se répètent souvent lors d’événements majeurs, tandis que d’autres conservent une popularité constante, comme les réseaux sociaux.

Les résultats sont conservés temporairement en cache afin d’être rapidement restitués si la requête revient.

Le moteur lance alors une phase de métarecherche. Il détermine le type de données concerné par la requête. Le plus souvent, il s’agit de texte, mais certains moteurs peuvent aussi traiter les images. À ce stade, une correction orthographique est effectuée et la localisation géographique de la requête est précisée.

Le type de requête est également défini : commerciale ou informationnelle. Ce type influence directement le classement. Pour une requête informationnelle, par exemple "composition de la glace", les premiers résultats afficheront des sites fournissant des informations utiles (contenu intéressant, liens naturels, etc.). Pour une requête commerciale, comme "acheter glace", le moteur privilégiera les pages commerciales.

Cette information est précieuse pour optimiser correctement un site. Des outils spécialisés comme Labrika permettent d’obtenir ces données.

Les moteurs identifient aussi les requêtes spécifiques contenant des termes comme "avis", "télécharger", "acheter". Pour ces requêtes, il ne suffit pas d’avoir les mots-clés dans le contenu, il faut aussi permettre la transaction ("télécharger", "acheter") ou proposer de vrais avis. Si vos concurrents proposent réellement l’achat ou la commande, mentionner seulement le mot "acheter" dans le texte ne suffira probablement pas. Selon la requête, certains facteurs de classement peuvent avoir plus de poids, comme la fraîcheur de l’information pour les actualités ou la présence du nom de la marque dans le domaine pour les recherches de marque.

Le moteur commence à rassembler les informations pour une nouvelle liste. La requête est envoyée à la "recherche de base". Cette recherche utilise l’index du moteur, divisé en plusieurs parties et traité sur différents serveurs. Cette répartition réduit la charge et accélère la recherche. Chaque serveur crée plusieurs copies pour éviter la perte de données.

À la fin, la recherche de base renvoie les résultats correspondants à la métarecherche. Mais ce n’est pas encore la réponse finale. Après réception, les résultats sont filtrés puis préparés pour l’affichage grâce à l’algorithme RankBrain.

Un filtre est un algorithme appliquant des critères précis aux sites. En cas de non-conformité, le moteur sanctionne : exclusion de l’index, baisse de position ou suppression de certaines pages.

L’objectif principal des filtres est d’améliorer la qualité des résultats. Ils sont constamment perfectionnés pour intégrer davantage de critères d’utilité.

Parmi les filtres les plus connus figurent :

  • Affiliate filter (Google) ;
  • Panda (Google) ;
  • Penguin (Google).

Ces filtres visent à lutter contre le spam et les défauts des sites, notamment l’unicité du contenu, la mise à jour régulière et la qualité des liens externes. Leur existence pousse les optimisateurs à améliorer la qualité, le contenu et le design des sites pour atteindre les meilleures positions.

Ensuite, Google classe les résultats avec l’algorithme RankBrain, introduit avec le filtre Hummingbird. Il vise à améliorer la qualité du classement en augmentant les critères pris en compte.

RankBrain est un algorithme d’apprentissage automatique qui construit une formule complexe de classement en tenant compte de dizaines de coefficients pour afficher les résultats les plus pertinents en premier. Sa particularité est d’adapter la formule selon le type de requête sans dégrader la qualité pour les autres.

Les robots explorent des millions de pages, et vérifier chacune pour la pertinence et sa place dans la liste pourrait prendre beaucoup de temps. RankBrain analyse les pages retournées, identifie les critères de pertinence et leur attribue un poids. Puis il classe les pages par ordre décroissant d’utilité. Il prend en compte des centaines de facteurs (trafic, unicité du contenu, nombre de liens, etc.). Actuellement, RankBrain utilise environ 800 critères. Depuis son introduction, la pertinence des résultats Google s’est nettement améliorée, offrant des réponses quasi instantanées. Cependant, la rapidité n’est pas le critère principal pour l’utilisateur.

Les principaux paramètres d’évaluation d’un moteur de recherche sont :

  • La précision, qui mesure la correspondance des résultats à la requête. Moins il y a de sites erronés, meilleur est le système. Les moteurs actuels gèrent cela efficacement.

  • La complétude, qui consiste en la diversité des résultats. Par exemple, pour une requête ambiguë comme "Sura" (nom d’une rivière, d’une ville, d’une équipe sportive), le moteur tente de couvrir toutes les interprétations fréquentes. La compétition se joue alors plutôt sur le top 3 ou 5, les autres positions étant occupées par des annuaires, cartes, Wikipédia, etc.

  • La satisfaction utilisateur est calculée simplement : si l’utilisateur ne revient pas aux résultats après avoir visité un site, le résultat est jugé pertinent. Sinon, le moteur mémorise cette information et ajuste son classement via apprentissage automatique et évaluations humaines. Ces évaluateurs déterminent la qualité des sites sélectionnés. Leur retour permet d’améliorer continuellement l’algorithme en éliminant les sites nuisibles ou inutiles.


Conclusion

Après le classement, des informations complémentaires sont ajoutées : cartes, adresses, données générales, liens utiles, publicités adaptées, vidéos, recommandations, et tout cela est présenté à l’utilisateur. Ainsi, les moteurs cherchent à fournir des résultats variés et pertinents, un aspect essentiel à considérer lors de l’optimisation d’un site pour atteindre de bonnes positions.

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